RÉSUMÉ
Buts.Déterminer la séroprévalence de l'Ag HBs chez les gestantes et de préciser l'incidencede latransmission mère-enfant.Patients et méthode.Ils'agissait d'une étude prospective longitudinale àvisée descriptive et analytique qui s'est déroulée à la maternité et dans le service de Pédiatrie du CHUde Cocody sur 07 mois. Ont été inclus tous les nouveau-nés dont les mères étaient porteuses de l'AgHBs. Les paramètres étudiés chez les gestantes étaient les données sociodémographiques, lesantécédents médicaux, les facteurs de risque de contamination du VHB, le mode d'accouchement et la charge virale.Concernant les nouveau-nés les paramètres étudiés étaient le sexe, l'âge gestationnel, le poids de naissance, le statut sérologique.Résultats.Sur un total de 4222 gestantes,231 étaientporteuses de l'antigène Ag HBs soit une fréquence globale de5,4%.L'incidence de la transmissionmère-enfant était de23,3%. Cette transmission était statistiquement liée à la charge virale élevée chez la mère(p= 0,014). Il existait un lien statistique entre l'infection par le VHB et la survenue d'une hypotrophiefÅtale p=0,008).Conclusion. Un programme d'éducation sanitaire ciblé sur la préventionde la transmission verticale du VHB doit accompagner l'extension de la couverture vaccinale des nourrissons
Sujet(s)
Côte d'IvoireRÉSUMÉ
Introduction : la transmission verticale du virus de l'hépatite B (VHB) peut être prévenue par la vaccination et l'administration précoce d'immunoglobuline spécifiques anti-HBs. En Côte d'Ivoire, seule la vaccination est faite à la sixième semaine de vie dans le cadre du programme élargi de vaccination (PEV). L'objectif de ce travail était d'étudier la réponse vaccinale du nouveau-né après vaccination précoce à la naissance. Patients et méthodes : une étude prospective longitudinale à visée descriptive et analytique conduite du 1er octobre 2016 au 31 octobre 2017 au CHU de Cocody. Toutes les parturientes admises en salle d'accouchement du CHU de Cocody, ont été dépistées au VHB. Les nouveau-nés de mères Ag HBs positif, qui ont reçu quatre doses de vaccin contre le VHB ont été inclus. Résultats : pendant la période d'étude 1668 femmes ont été dépistées au VHB. Celles qui étaient positives au VHB étaient 5,57 %. Les nouveau-nés retenus étaient au nombre de 45. Leurs mères avaient une charge virale moyenne de 8 217 417Ul/ml et elles avaient accouché par voie basse dans 76% des cas. Ces nouveau-nés étaient nés à terme (97,8%) et présentaient à neuf mois de vie un taux moyen d'Ac antiHBs de 437,2 UI/ml. Ils étaient immunisés contre le VHB dans 89% des cas. Il avait été noté 2,2 % d'infection. La charge virale élevée chez la mère était statistiquement liée à la non-réponse vaccinale (p=0,010). Conclusion : la vaccination contre le VHB débutée précocement, prévient l'infection périnatale du VHB et confère une immunité contre le VHB
Sujet(s)
Centres hospitaliers universitaires , Côte d'Ivoire , Prise en charge de la maladie , Hépatite B/diagnostic , Nouveau-néRÉSUMÉ
Introduction : L'objectif de notre travail était d'identifier les facteurs associés à la non-observance aux ARV chez les adolescents vivants avec le VIH pris en charge dans notre service. Patients et méthode : Il s'agit d'une étude rétrospective à visée descriptive et analytique sur une période de 10 ans (novembre 2005 à avril 2015) portant sur 107 adolescents âgés de 10 à 19 ans infectés par le VIH sous traitement ARV suivis dans service de pédiatrie du Centre Hospitalier Universitaire de Cocody (Abidjan). Résultats : La moyenne d'âge de notre série était de 15 ans avec un sex-ratio de 0,88. Quatre-vingt virgule trente-sept pour cent (80,37%) étaient scolarisés et 22,43% malnutris. Cinquante virgule quarante-sept pour cent (50,47%) des patients avaient un déficit immunitaire et 52,34% une charge virale détectable lors de l'enquête. La durée moyenne de suivi était de 6,17 ans. Près d'un quart des patients (22,43%) était passé en deuxième ligne de traitement ARV. Le taux d'inobservance était de 69,2%. Les facteurs associés à l'inobservance thérapeutique était l'âge > 15 ans (p = 0,0053), l'absence de scolarisation (p = 0,0183), la ligne thérapeutique (p = 0,0002) et l'absence de suivi en consultation de psychologie (p = 0,0190). Conclusion : La gestion de l'adolescent séropositif doit être holistique, incluant nécessairement un accompagnement psycho-social
Sujet(s)
Observance par le patientRÉSUMÉ
Introduction. La sortie precoce des prematures lors de leur premier sejour en neonatalogie les expose au risque de rehospitalisation. L'objectif de notre travail etait d'identifier les causes et les facteurs de risques associes a cette readmission. Population et methode. Il s'agissait d'une etude transversale a visee descriptive et analytique qui s'est deroulee sur 12 mois. ont ete inclus tous les prematures ayant deja sejourne au moins 24 h au service de neonatalogie du CHU de Cocody et qui y reviennent avant d'avoir atteint 40 semaines d'age corrige. Resultats : Durant la periode d'etude; 348 prematures ont ete admis. La prematurite legere (age gestationnel=34-37 semaines) etait la plus frequente (34;7). Le poids moyen de naissance etait de 1700g et le sexe ratio etait de 1;01. La morbidite etait dominee par l'infection neonatale (47;1); les troubles metaboliques (40;1) et la detresse respiratoire (22;7). Le traitement prescrit etait incomplet ou interrompu dans 57;8 des cas pour des raisons financiere (98). L'evolution etait favorable chez 242 prematures. L'age gestationnel corrige moyen de sortie etait de 35;5 semaines d'amenorrhee; le poids moyen de sortie etait de 1795 g et la duree moyenne d'hospitalisation etait de 11;82 jours. La majorite des parents ont ete sensibilises avant la sortie (91;1). Quarante et un prematures (15;8) ont ete rehospitalises pour anemie (51;2); infection post- natale (14;6) et ictere (9;7). Le taux de mortalite etait de 17;1. Les facteurs de risque de admission etaient le poids moyen de sortie (p=0;04) et l'irregularite ou l'interruption des traitements (p=0;03) lors de la premiere admission
Sujet(s)
Centres hospitaliers universitaires , Prématuré , Néonatologie , Réadmission du patient , Facteurs de risqueRÉSUMÉ
Introduction. La sortie precoce des prematures lors de leur premier sejour en neonatalogie les expose au risque de rehospitalisation. L'objectif de notre travail etait d'identifier les causes et les facteurs de risques associes a cette readmission. Population et methode. Il s'agissait d'une etude transversale a visee descriptive et analytique qui s'est deroulee sur 12 mois. Ont ete inclus tous les prematures ayant deja sejourne au moins 24 h au service de neonatalogie du CHU de Cocody et qui y reviennent avant d'avoir atteint 40 semaines d'age corrige. Resultats : Durant la periode d'etude; 348 prematures ont ete admis. La prematurite legere (age gestationnel=34-37 semaines) etait la plus frequente (34;7%). Le poids moyen de naissance etait de 1700g et le sexe ratio etait de 1;01. La morbidite etait dominee par l'infection neonatale (47;1%); les troubles metaboliques (40;1%) et la detresse respiratoire (22;7%). Le traitement prescrit etait incomplet ou interrompu dans 57;8% des cas pour des raisons financiere (98%). L'evolution etait favorable chez 242 prematures. L'age gestationnel corrige moyen de sortie etait de 35;5 semaines d'amenorrhee; le poids moyen de sortie etait de 1795 g et la duree moyenne d'hospitalisation etait de 11;82 jours. La majorite des parents ont ete sensibilises avant la sortie (91;1%). Quarante et un prematures (15;8%) ont ete rehospitalises pour anemie (51;2%); infection postnatale (14;6%) et ictere (9;7%). Le taux de mortalite etait de 17;1%. Les facteurs de risque de admission etaient le poids moyen de sortie (p=0;04) et l'irregularite ou l'interruption des traitements (p=0;03) lors de la premiere admission. Conclusion. En attendant la creation de structures de relai pour prematures; l'organisation de soins a domicile permettrait d'ameliorer la survie de ces nouveau-nes
Sujet(s)
Prématuré , Morbidité , Réadmission du patient , Prévalence , Facteurs de risqueRÉSUMÉ
Introduction. La prematurite represente 29% des principales causes directes de mortalite neonatale. L'objectif de notre travail etait d'identifier les facteurs de risques associes au deces des prematures. Methode. Il s'agissait d'une etude prospective a visee descriptive et analytique qui s'est deroulee sur 6 mois. Ont ete inclus tous les prematures ages de 0 a 28 jours. Resultats. Durant la periode d'etude; 213 prematures ont ete admis avec un taux de mortalite de 18;3%.L'etat clinique a l'admission etait marque par une mauvaise impression generale(44;6 %); une detresse respiratoire (44;1%); une hypothermie (9;9%) et une paleur (8;5%).Les etats morbides les plus frequents associes a la prematurite etaient les troubles metaboliques (60;8%); l'infection neonatale (45;1%); les affections hematologiques (18;8%) et la detresse respiratoire (9;5%). Les facteurs de risque associes a la mortalite etaient le poids de naissance inferieur a1500 grammes (p=0;000); la mauvaise impression generale a l'admission (p=0;000); et l'infection maternofotale (p=0;000). Conclusion. Les facteurs de risque de mortalite identifies etaient deja pris en compte dans l'elaboration des programmes des soins obstetricaux et neonataux d'urgence. Une evaluation de la mise en ouvre des SONU s'avere necessaire
Sujet(s)
Mortalité infantile , Prématuré , Facteurs de risqueRÉSUMÉ
Introduction et objectif : La pathologie developpementale du langage oral est une entite nosologique dont l'etiologie est multiforme. Cette etude avait pour objectif d'en determiner les caracteristiques epidemiologique et clinique a Abidjan. Population et methodes : cette etude retrospective et descriptive a ete realisee au CHU de Cocody et a l'institut national de sante publique ; de 2000 a 2006 (07ans). Resultats : 173 enfants parmi 1942 presentaient un trouble du langage oral (8;9). 124 enfants ont ete inclus dans l'etude. Leur age moyen etait de 3;4 ans. Il y avait 53 garcons pour 71 filles. Les motifs de consultation etaient domines par le retard de langage (39;5). Des antecedents pathologiques ont ete releves : la prematurite (5;64); la souffrance cerebrale (14;51); la meningite (5;64) et les convulsions non febriles (11;29). Ces troubles du langage etaient secondaires (46) a une affection otologique (23;4) ou neurologique (11;3). Conclusion : la pathologie developpementale du langage oral est frequente a Abidjan. Sa prise en charge doit etre codifiee afin de la rendre plus efficace