Place du paludisme en saison de haute transmission dans les urgences fébriles au Centre Hospitalier Universitaire Gabriel Touré de Bamako

Le but de cette étude est d'évaluer la fréquence du paludisme parmi les causes de fièvres chez les patients admis au Service d'Accueil des Urgences (SAU) du CHU ­Gabriel Touré de Bamako. Il s'agissait d'une étude transversale allant du 1er août au 30 novembre 2015. Tous les patients admis au Service d'Accueil des Urgences étaient inclus dans notre étude. La goutte épaisse ou le Test de Diagnostic rapide étaient utilisés pour la confirmation biologique des cas de paludisme. Nous avions enregistré 6 641 patients parmi lesquels 5,07 % étaient fébriles. L'âge moyen des patients était de 21 ans avec une prédominance de la tranche d'âge de 18-40 ans soit 52 %. Le sex-ratio était de 1,5 en faveur des hommes. Les élèves-étudiants représentaient 34,85 % des cas suivis des ménagères avec 20,71 %. Le diagnostic clinique réalisé par des médecins avait donné un taux de 74,5 % de paludisme contre 58,8 % selon la GE/TDr. L'incidence du paludisme comme cause de la fièvre était de 58,8 %. Tous les cas de paludisme simple ont été traités avec les CTA et les cas graves avec des formes injectables de l'artesunate dans 68,38 %, l'artemether dans 17,65 % et la quinine dans 13,17 %. Le paludisme est fréquent parmi les urgences fébriles au SAU du CHU-GT. Les dispositions doivent être renforcées pour une confirmation biologique systématique de tous les cas suspects de paludisme pour éviter les erreurs diagnostics

Paludisme congenital au centre hospitalier et universitaire de Brazzaville : une etude epidemiologique de 90 cas

OBJECTIFS. Determiner la prevalence et le profil epidemiologique des meres paludeennes et identifier les formes cliniques de paludisme congenital sevissant au CHU de Brazzaville. MeTHODES. Il s'agit d'une etude prospective; de type longitudinal; chez les nouveau- nes de meres paludeennes; ayant presente une temperature superieure ou egale a 380 C ; excluant les nouveau-nes avec excoriation cutanee et ceux dont le cordon a ete traite. Les variables suivantes ont ete analysees : prevalence; parite; nombre de consultations prenatales; prophylaxie palustre; niveau socio-economique des meres. Le texte de Chi 2 de Pearson a ete utilise pour la comparaison des pourcentages. ReSULTATS. L'age moyen etait de 22 ans (extremes : 15-39 ans) ; sur 610 nouveau-nes de meres paludeennes; parmi lesquels 90 cas de paludisme congenital; la frequence du paludisme congenital infection est de 0;64% des accouchements du service ; et 30% des meres paludeennes. Aucun cas de paludisme congenital maladie n'a ete retrouve. Le profil epidemiologique des meres transmetteuses de paludisme congenital est : Primipares (70/400 des cas soit 77;8%) ; de bas niveau socio-economique (80/450 soit 88;9%) ; parturiente n'ayant effectue aucune consultation prenatale (60/ 300 soit 66;7%) et ne prenant aucune prophylaxie palustre (75/4I0 soit 83; 3%). CONCLUSION. Le paludisme congenital; bien que rare est une realite a Brazzaville .Des efforts restent a faire dans l'education sanitaire des populations et la generalisation de la prophylaxie palustre chez les gestantes a risque

Prevention of Congenital Transmission of Malaria in Sub-Saharan African Countries: Challenges and Implications for Health System Strengthening

Objectives: Review of burden of congenital transmission of malaria; challenges of preventive measures; and implications for health system strengthening in sub-Saharan Africa. Methods. Literature from Pubmed (MEDLINE); Biomed central; Google Scholar; and Cochrane Database were reviewed. Results. The prevalence of congenital malaria in sub-Saharan Africa ranges from 0 to 23. Diagnosis and existing preventive measures are constantly hindered by weak health systems and sociocultural issues. WHO strategic framework for prevention: intermittent preventive therapy (IPT); insecticide-treated nets (ITNs); and case management of malaria illness and anaemia remain highly promising; though; specific interventions are required to strengthen the health systems in order to improve the effectiveness of these measures. Conclusion. Congenital malaria remains a public health burden in sub-Saharan Africa. Overcoming the challenges of the preventive measures hinges on the ability of national governments and development partners in responding to the weak health systems

Malaria in South Sudan 1: Introduction and Pathophysiology

This is the first in a series of articles on malaria. It is intended for everyone in South Sudan who diagnoses and treats malaria; and advises on how to prevent it. This article gives an overview of the epidemiology of malaria; the parasite's lifecycle and the pathophysiology of the disease. There is more information in items listed at the end of the article. Also in this issue of the journal are two articles on the diagnosis of malaria. Treatment and prevention will be covered in future issues

La presence des bovins comme hotes alternatifs peut-elle modifier le comportement trophique des vecteurs du paludisme en zone de foret?

Des enquetes entomologiques longitudinales ont ete effectuees de novembre 1998 a novembre 2000 en vue de determiner le comportement trophique des anopheles en presence de bovins comme hotes alternatifs a l`homme dans deux localites de la zone de foret du sud Cameroun; Obala et Nkolbisson. Les collectes des moustiques ont eu lieu a l`interieur des habitations par pulverisation intra domiciliaire et a l`exterieur a l`aide de captures sous moustiquaire piege avec comme appats l`homme et le veau. L`origine du repas de sang et l`infectivite des moustiques ont ete identifiees par la technique ELISA (Enzyme Linked Immunosorbent Asay). Au total; 992 anopheles appartenant a 8 especes ont ete collectees au cours de cette etude. An. funestus etait l`espece la plus abondante a Obala tandis qu`An. nili predominait a Nkolbisson. Le taux d`anthropophilie etait plus eleve chez les moustiques collectes a l`interieur des habitations que chez ceux collectes a l`exterieur sous moustiquaire piege. An. gambiae et An. funestus ont montre une nette preference pour l`homme tandis qu`An. nili a pique indifferemment l`homme et le boeuf. An. gambiae etait de loin le vecteur principal dans les deux sites d`etude avec 24 cas d`infections sur les 42 trouves. Ces resultats montrent que les vecteurs en zone de foret peuvent diversifier la source de leur repas de sang en presence d`hotes alternatifs tels que les bovins. Toutefois; il serait important de comprendre si l`introduction de l`elevage de bovins dans cette region pourrait influencer le cycle de transmission du paludisme

Epidemiological Importance of the Anopheles Nili Group of Malaria Vectors in Equatorial Villages of Cameroon; Central Africa

From March 1999 to March 2007; entomological surveys were conducted in eight riverside locations of the equatorial domain in Cameroon; to assess the contribution of Anopheles nili group to malaria transmission. Results showed that the anthropophilic Anopheles nili; Anopheles carnevalei and Anopheles ovengensis were involved in 5-68of the Plasmodium falciparum entomological inoculation rates (EIRs) in all the study sites. Alongside; vectors such as Anopheles Gambiae; Anopheles moucheti; Anopheles funestus; Anopheles marshallii and Anopheles hancocki also took a substantial part to these transmission rates in sympatric conditions. Anopheles nili s.s. was the major vector in villages situated near the Sanaga river; with more than 100 infective bites/person/year. Its true Plasmodium falciparum infections rates ranged from 1.4to 6.1. Anopheles carnevalei and Anopheles ovengensis were mainly distributed in the equatorial cross-bordering areas; where they contributed for less than 30of the Plasmodium falciparum EIRs in villages located along the Nten river and Congo river networks. These findings confirm Anopheles nili s.s. as a major malaria vector mosquito; and also provided more data regarding the epidemiological role of Anopheles carnevalei and Anopheles ovengensis througout the central African region

Risk Factors for Low Birth-Weight in Areas with Varying Malaria Transmission in Korogwe; Tanzania: Implications for Malaria Control

Low birth weight (LBW) is a risk factor for infant mortality; morbidity; growth retardation; poor cognitive development; and chronic diseases. Maternal exposure to diseases such as malaria; HIV; and syphilis has been shown to have a significant impact on birth weight (BW). This study was aimed at determining whether there was a difference in rates of LBW in areas of varying malaria transmission intensity in Korogwe; Tanzania. Retrospective data for one year (June 2004-May 2005) in three maternal and child health (MCH) clinics in the district were analysed. Villages were stratified into three strata: lowlands-semi urban (average altitude of 320m); lowlands-rural (below 600m) and highlands (=600m). There was a significant decreasing trend of rate of LBW from rural lowlands to highlands (X2 trend =7.335; P=0.007). Adjusting for covariates; women in parity-two were at reduced risk of delivering LBW babies compared to first parity women (OR=0.44; 95CI 0.19-0.98; P=0.045). Similarly; the risk of LBW was higher in women who had delayed MCH gestational booking and in women who conceived during high malaria transmission seasons. There was high degree of preference of digits ending with 0/5 in reporting BW in the studied MCHs. In conclusion; a rate of LWB was high in rural lowlands where malaria is also endemic; and was associated with high malaria transmission seasons

Impact de l'intensite de transmission sur la frequence des formes cliniques du paludisme chez les patients hospitalises a Kinshasa

L'objectif de l'etude a consiste a analyser les correlations entre l'intensite de la transmission et la prevalence des differentes formes cliniques des cas de paludisme hospitalises dans les hopitaux de Kinshasa. Methodologie :Une etude retrospective a ete conduite sur un echantillon aleatoire de 1019 des cas hospitalises pour paludisme presume; provenant respectivement des zones a faible transmission (359); moyenne (384) et forte transmission (345 mois; 271 mois et 288 mois ; p=0;001). Correlativement a l'age des patients ( 6 mois ; 660 mois et 60 mois); la prevalence de l'anemie grave regresse de facon significative (16;7; 27; 9; 7;6; rho=-0;229 ; p=0;000) quel que soit le niveau de transmission considere ; celle de la forme pulmonaire regresse dans les zones de moyenne (38;5; 23;1et 16;0; rho=-0;095 ; p=0;072) et faible transmissions (20;0;;;; 28;1et 9;4; rho=-0;129 ; p=0;202) et non dans celle a forte transmission (0;0; 14;0et 15;1; rho=0;118 ; p=0;057) ou elle a presente un accroissement; on a note une prevalence croissante des formes neurologiques; (20;0; 8;0et 28;3; rho=-0;161 ; p=0;004) et hyperparasitemique (0;0; 28;1et 4;0; rho=-0;087 ; p=0;027) ; inversement; on n'y a note une prevalence decroissante des formes anemique (20;0; 12;0et 5;3; rho=-0;087 ; p=0;027) et pulmonaire (20;0; 28;1et 9;4; rho=-0;129 ; p=0;002). L'analyse des cofacteurs de risque de letalite a montre que l'age 60 mois avait multiplie ce risque par 6;3 ; la zone de faible transmission (Zone 3) par 1;6 et la forme neurologique et l'hyperparasitemie respectivement par 6;9 et 2;9. Les autres formes clinique n'avaient pas montre une influence significative. Conclusion : La zone de faible transmission situee au centre de la ville etait dominee par les formes neurologique et hyperparasitemique qui n'epargnent pas les sujets ages ; tandis que la zone de forte transmission ; situee en peripherie; etait plutot dominee par la forme anemique

Mise en evidence d'une transmission urbaine autochtone du paludisme a Antananarivo; Madagascar

La repartition du paludisme a Madagascar est caracterisee par son heterogeneite; du fait des vari ations climatiques et geographiques marquees dans l'ile. La capitale; Antananarivo; regroupe plus d'un million d'habitants entre 1 250 et 1 470 m d'altitude; dans une zone ou la transmission est irreguliere; mais le paludisme peut parfois sevir par vagues epidemiques meurtri res. De nombreux cas de paludisme sont declares dans la capitale sans confimation biologi u e; et des donnees fiables sur l'existence d'une transmission urbaine font defaut. C'est pourquoi l'Institut Pasteur de Madagascar et le Ministere de la Sante de Madagascar ont realise en 2003 une etude sur la transmission palustre dans la Communaute Urbaine d'Antananarivo. Une enquete de prevalence du paludisme parmi les syndromes febriles; realisee dans 43 dispensaires urbains; a montre que les cas de paludisme confi rmes ne representaient que 2des cas de fievre inclus dans l'etude (15 cas sur 779 syndromes febriles). La majorite etait importee des zones cotieres (13 cas sur 15); ou la transmission est pere n n e. Cependant; une transmission urbaine autochtone a ete constatee chez 2 des consultants et 5 autres sujets identifies lors d'une enquete de proximite. Les vecteurs Anopheles arabiensis et Anopheles funestus ont ete retrouves dans les maisons des malades; toutes situees a proximite de rizieres. L'analyse genetique des souches de Plasmodium falciparum a permis de distinguer trois genotypes; agreges par groupe d'habitation. L'analyse du polymorphisme des genomes parasitaires prouve son interet dans le cadre de la surveillance du risque epidemique dans une zone de paludisme instable; ou la population citadine ne presente pas de premunition

Transmission vectorielle du paludisme en savane arborée à Gansé en Cote d'Ivoire

Un suivi entomologique longitudinal a ete realise a Ganse; un village du Nord-Est de la Cote d'Ivoire; entre juillet 2000 et juillet 2001. L'objectif de cette etude etait de repertorier les especes vectrices des Plasmodium par capture des moustiques sur des volontaires; recolter des larves dans diff e rents types de gites et evaluer l'implication de ces especes dans la transmission du paludisme. Quatre especes appartenant au genre Anopheles ont ete recoltees dans le village. La technique ELISA d'identification des antigenes CSP de Plasmodium a montre que trois de ces especes etaient ve c t rices. Ces especes appartenaient au complexe An. gambiae (An. gambiae s.s. a 100); au groupe An. funestus (An. funestus s.s. a 95;6) et au groupe An. nili (An. nili s.s. a 100). Les indices sporozoitiques moyen etaient de 5;9pour An. gambiae s.l.; 4;3pour les Anopheles du groupe funestus et 2;6pour les Anopheles du groupe nili. Les principaux gites larvaires etaient des points d'eau temporai es tels que des flaques pour An. gambiae s.l.; des cours d'eau a vegetation dressee pour les Anopheles du groupe funestus et le fleuve Comoe pour les Anopheles du groupe nili. La presence de ces trois especes avec des pics d'abondance observes respectivement en mai; en septembre et en juillet; assure une transmission quasi permanente de P. falciparum. Cette transmission est importante car on a pu enregistrer jusqu'a 410 piqures infectees par homme et par an. Dans cette localite; nous avons montre la presence d'An. rivulorum-like mais surtout le role important d'An. nili s.s. dans la transmission et la complexite du systeme vectoriel dans la region

Le paludisme: 1ere cause de mortalite en Afrique (1ere partie)

Le paludisme est un des rares fleaux de sante publique qui ait traverse les siecles sans jamais perdre de son activite (Pr. P. Aubry). Pire; la maladie progresse en Afrique. Selon les statistiques nationales (BP); le paludisme a represente en 2003; 54;53des motifs de consultation et 43;87des causes de deces (tout age confondu). Chez les enfants de moins de 5 ans; le paludisme represente 62;76des hospitalisations et 54;64des causes de deces. Cette maladie est la 1ere cause de mortalite dans la plupart des pays d'Afrique du sud du Sahara. A defaut de pouvoir l'eradiquer; l'application rigoureuse des methodes simples de protection et un recours precoce a un centre de sante peuvent contribuer efficacement a diminuer la mortalite

Deficit en G6PD erythrocytaire et paludisme dans une population agee de 3 mois a 20 ans de la ville de Bandiagara (Mali)

Nous avons conduit une etude cas - temoin non appariee selon le sexe et l'age; visant a evaluer l'effet de protection du deficit en G6PD contre le paludisme grave a Bandiagara. Les cas etaient les enfants souffrant de paludisme grave et complique; les temoins etaient ceux souffrant de paludisme simple. Le recrutement a concerne des sujets ages de 3 mois a 20 ans durant les saisons de transmission du paludisme de 1997 et 1998. Notre echantillon etait compose essentiellement de Dogon. Le deficit en G6PD a ete recherche par la technique de PCR. Nous avons enregistre 67 cas de paludisme grave dont 82;1p.100 concernaient des sujets d'age compris entre 3 mois et 5 ans et 391 cas de paludisme simple dont 43;2p.100 etaient ages de 3 mois a 5ans. Les cas de paludisme grave etaient domines par le neuro paludisme. Parmi les sujets deficitaires en G6PD; 6;7p.100 ont developpe un paludisme grave. Ces cas etaient observes uniquement chez les femmes; aucun sujet masculin n'a developpe de forme grave du paludisme. Nous concluons que le deficit en G6PD protegerait les sujets masculins contre le paludisme grave dans la population etudiee a Bandiagara a composition ethnique majoritairement Dogon

Morbidite du paludisme en zone hyper-endemique du Burkina Faso : etude de l'indice plasmodique et de l'incidence des formes cliniques

Dans le but de mesurer la morbidite du paludisme en zone hyper-endemique; l'indice plasmodique et l'incidence du paludisme ont ete mesurees pendant la saison de haute transmission 2002 (septembre en novembre) sur une cohorte de 403 sujets residant a Tensobentenga. Situe a 50 km a l'Est de Ouagadougou; le taux d'inoculation entomo- logique dans ce village etait d'environ 1;7 piqures infectees par personne et par nuit.. La cohorte composee de 228 enfants de 0-10 ans et 175 adultes a fait l'objet d'un suivi actif quotidien. Un passage transversal a ete effectue en octobre 02. Durant la periode de suivi; 636 episodes de fievre ont ete declares soit en moyenne 1;6 episodes par personne (2;4 chez les enfants et 0;5 chez les adultes; p 0;001). 303 episodes d'acces palustre (fievre observee ou rapportee associee a une parasitemie); ont ete notes dont 26 episodes chez les 18 a 40 ans et 277 chez les moins de 10 ans. Les acces palustres etaient associes a des vomissements dans 13;2et la diarrhee dans 6. Le nombre moyen d'acces palustres chez les adultes et chez les enfants etait respectivement de 0;15 et de 1;21 (p 0;001). Le nombre d'episode decroissait selon que l'on avancait dans la saison de transmission. Le taux d'incidence du paludisme etait de 3;1 pour 1000 personnes-jours chez l'adulte et de 19;5 pour 1000 personnes jours chez l'enfant (p 0;001). Au passage transversal; l'indice plasmodique global etait de 61;2; 29;7chez les adultes et 78chez les enfants; (p 0;001). La densite parasitaire moyenne etait de 1309 parasites/ l et diminuait significativement avec l'age (p0;001). Le taux de portage des gametocytes etait 12; et diminuait avec l'age jusqu' a 30 ans (p0;001). En conclusion; les enfants sont les plus infectes par le plasmodium en zone d'endemie. Il apparait aussi clairement que la prise en charge correcte des cas constitue une autre forme de prophylaxie du paludisme en periode de haute transmission

Traitements antipaludiques associés en Afrique: faut-il y croire?: résumé

La pharmacore ́ sistance constitue l'une des plus graves menaces pour la lutte antipaludique. En Afrique, l'efficacite ́desantipaludiques e ́ conomiquement abordables s'amenuise tre` s vite alors que les me ́ dicaments hautement efficaces onttendance a` couˆ ter trop cher. Or des strate ́ gies d'un bon rapport cout-efficacite ́ s'imposent pour prolonger la dure ́edevie utile des antipaludiques. Des observations faites en Asie du Sud-Est sur un traitement associant des dérivés del'arte ́ misinine a`delame ́ floquine indiquent un ralentissement du phe ́ nome` ne de pharmacore ́ sistance a` l'e ́ gard de cesdeux substances. D'ou` la possibilite ́ de trouver une solution au proble` me de la pharmacore ́ sistance en Afrique ou`denombreux obstacles s'opposent toutefois a` la mise en place efficace d'un traitement associe ́ . En effet, les taux detransmission sont relativement e ́ leve ́ s, une forte proportion d'infections asymptomatiques se produit chez des sujetssemi-immuns, les me ́ dicaments sont souvent utilise ́ s de fac ̧ on inopportune et sans informations suffisantes, les diagnostics de laboratoire font souvent de ́ faut et les services de sante ́ publique sont, en general, insuffisants en Afrique subsaharienne. En outre, le traitement associé coute relativement cher. Les auteurs examinent ici le traitement associe ́tel qu'il est applique ́ en Asie du Sud-Est, en relevant au passage les problèmes à résoudre si l'on veut l'adopter avecsucce` s en Afrique subsaharienne