Place de la prescription médicamenteuse dans la prise en charge des pathologies bucco dentaires chez l'enfant au centre dentaire de l'université de Conakry

La prescription est l'acte par lequel le praticien ordonne au patient des produits officinaux ou des préparations magistrales en fonction du poids et de l'âge de l'enfant. L'objectif de cette étude était de Contribuer à l'amélioration de la prescription médicamenteuse chez l'enfant en consultation dentaire à Conakry. Il s'agit d'une étude descriptive menée dans le service dentaire de l'université de Conakry sur une période de 6 mois chez l'enfant âgé de 1 à 12 ans ayant reçu une prescription médicale pour la prise en charge de la pathologie bucco dentaire. Au cours de l'étude nous avons obtenu 38,7% de cas pulpite irréversible et 19,6% de cas de desmodontite. Cependant, 15% d'enfants de notre échantillon ont été prémédiqués ; les classes pharmaceutiques les plus utilisées étaient les antalgiques suivis des antibiotiques avec respectivement 43,5% et 40,3%. La prescription médicamenteuse après l'acte posé était dominée par 43,7% d'antalgiques, 39,6% d'antibiotiques et 16,5% d'anti inflammatoire non stéroïdiens. Le rapport de conformité des molécules prescrites avec le diagnostic posé se résumait à 55,4% de prescriptions conformes contre 44,6% de prescriptions non conformes

Facteurs de risques de la rupture prématurée des membranes entre 28 et 34 semaines d'aménorrhée dans un hôpital universitaire au Burkina

L'objectif était d'étudier les différents aspects de la rupture prématurée des membranes dans un contexte de pays à ressources limitées. Il s'est agi d'une étude prospective et descriptive à visée analytique, sur une période de 12 mois, dans le département de Gynécologie, d'Obstétrique et de Médecine de la Reproduction du Centre Hospitalier Universitaire Souro Sanou de Bobo-Dioulasso au Burkina Faso. Elle a concerné les gestantes reçues dans notre département chez qui le diagnostic de rupture prématurée des membranes (RPM), sur des grossesses de 28 à 34 semaines d'aménorrhée, a été confirmé à l'issue de l'examen clinique. Nous avons enregistré 38 cas de rupture prématurée des membranes pour 5024 accouchements soit une fréquence de 0,75 %. Ces gestantes étaient surtout jeunes, primipares, femmes au foyer, non alphabétisées, ayant fait peu de consultations prénatales. Les antécédents de ces patientes ont été marqués par des cas de ruptures prématurées des membranes et d'avortement. Ces patientes présentaient en outre soit des infections urogénitales, des présentations irrégulières, des distensions utérines et/ ou un placenta prævia. Cela nous a permis ainsi d'identifier un groupe de femmes que l'on pourrait dans une certaine mesure qualifier de groupe à risque de rupture prématurée des membranes dans notre département. La présence de certains éléments cliniques et paracliniques chez ces patientes, nous a permis d'identifier ce qu'on pourrait appeler des femmes à risque de rupture prématurée des membranes

Profil de sensibilisation aux acariens chez les enfants en consultation dans l'unité de pneumo-allergologie du centre hospitalier universitaire campus de Lomé Départemental de l'Ouéme-Plateau (CHD-OP)

Introduction : les pathologies allergiques constituent un problème de santé publique. Les acarienssont des pneumallergènes responsables des rhinites allergiques et des crises d'asthme. Aucun travail spécifique sur la sensibilisation aux acariens chez les enfants n'a été réalisé au Togo. La présente étude avait pour objectif d'analyser le profil et les facteurs associés à la sensibilisation aux acariens chez les enfants consultant dans l'unité de pneumo-allergologie du CHU Campus de Lomé. Patients et méthodes : ils'agissait d'une étude prospective et descriptive réalisée du 1er janvier 2015 au 31 décembre 2017 dans l'unité de pneumo-allergologie du CHU-Campus de Lomé. Etaient inclus dans cette étude, les enfants âgés de zéro à 18 ans ayant consulté dans l'unité de pneumo-allergologie et qui après acceptation et réalisation des tests cutanés étaient sensibilisés aux acariens. Les paramètres étudiés étaient les données sociodémographiques, l'environnement domestique, les données cliniques et les résultats des prick-tests. L'analyse des données a été faite avec Epidata 3.1. Résultats : durant la période d'étude, la fréquence de sensibilisation aux acariens était de 82,9%. L'âge moyen des enfants était de 8 +/- 5,1 ans. Il y avait une prédominance féminine avec une sexe ratio de 0,88. Le principal motif de consultation était la rhinite. Près de sept enfants sur dix vivaient dans des habitats anciens (67,5%), situés à proximité d'une route non bitumée (68,6%) et cohabitaient avec des animaux en particulier le chien (23%). Les différents types d'acariens rencontrés chez les enfants après prick-test étaient le Dermatophagoides Ptéronyssinus, le Dermatophagoides farinae et le Blomia tropicalis. Conclusion : la sensibilisation aux acariens chez les enfants est élevée et il faudrait accentuer l'information sur les mesures de prévention

Analyse des fiches de consultation préanesthésique au centre hospitalier universitaire Joseph Ravoahangy Andrianavalona de 2016 à 2017

charge d'une intervention. L'objectif de l'étude était d'évaluer la qualité de la tenue des fiches d'anesthésie à partir des indicateurs pour l'améliora-tion de la qualité et de la sécurité des soins « tenue de dossier d'anesthésie » (IPAQSS / TDA) proposés par la Haute Autorité de Santé (HAS ; France). Matériels et Méthodes : Une étude rétrospective, descriptive des fiches d'anesthésie des patients allant bénéficier d'une intervention pro-grammée au Centre Hospitalier Universitaire Joseph Ravoahangy Andrianavalona (Antananarivo, Madagascar) a été réalisée sur une période de deux ans (2016 - 2017). Celles des patients transférés en Réanimation Chirurgicale n'ont pas été incluses. Les critères portant sur l'identification du médecin anesthésiste, celle du patient, le traitement habituel de ce dernier, les caractéristiques des voies aériennes et leur technique d'abord, le type d'anesthésie prévue, la visite préanesthésique, les incidents per anesthésiques, l'autorisation de sortie de la salle de soins post interventionnelle ont été étudiés. Lorsque les critères proposés par l'IPAQSS / TDA de la HAS n'étaient pas applicables, ceux-ci n'ont pas été considérés. Les résultats sont exprimés en moyenne avec écartype et en fréquence. Résultats : Durant cette période 2504 fiches d'anesthésie ont été analysées. Le nombre de critères remplis par patient étaient de 6,9±1,3. Le taux de remplissage des critères pré anesthésiques était de 68,44%, per anesthésiques de 32,04% et post anesthésiques (en salle de soins post interventionnelle) de 5,67%. Le score individuel était de 0,69±0,13 ; le score global était de 68,82%. Con¬clusion : A des fins d'optimisation de la sécurité des patients et de la qualité des soins, l'évaluation de la tenue des dossiers doit être régulière. Cette évaluation

Prévalence de l'obésité abdominale en consultation médicale au CNHU-HKM de Cotonou

Introduction : L'obésité abdominale traduit l'accumulation de graisse viscérale. Elle favorise la survenue de plusieurs facteurs de risque cardio-vasculaires. L'objectif de ce travail était de déterminer la prévalence de l'obésité abdominale chez les patients admis en consultation médicale au CNHU/HKM de Cotonou. Patients et méthodes : Il s'agissait d'une étude transversale descriptive et analytique qui s'était déroulée du 15 juin 2011 au 16 septembre 2011. Elle a porté sur 1000 sujets obtenus par recrutement de tous les patients venus consulter au cours de la période d'étude. La technique de collecte a été une enquête par questionnaire. Les données collectées ont été saisies à l'aide du logiciel Epi-Data 3.1 et analysées avec le logiciel Epi-Info 3.3.2. Résultats : Les sujets étaient âgés de 15 ans et plus avec un âge moyen de 48,1 ans ± 14,5 ans. La prédominance était féminine 55,6% versus 44,4%. La prévalence de l'obésité abdominale était de 34,8%.Conclusion : Cette étude a montré le taux élevé de l'obésité abdominale en consultation externe au CNHU/HKM de Cotonou

Paludisme à la première consultation prénatale : prévalence et facteurs associés en milieu rural au Sud Kivu à l'Est de la République Démocratique du Congo

Contexte : Les femmes enceintes constituent un groupe vulnérable face au paludisme. Dans l'objectif de déterminer la prévalence et les facteurs associés au paludisme pendant la grossesse, une étude a été menée dans la zone de santé rurale de Miti-Murhesa, à l'Est de la République Démocratique du Congo (RDC), trois ans après une distribution de Moustiquaires Imprégnées d'Insecticide (MII).Méthodes : Les données de 478 femmes enceintes recueillies à leur première consultation prénatale entre novembre 2010 et juillet 2011 ont été analysées. Les femmes étaient recrutées au deuxième trimestre de la grossesse aux centres hospitaliers de Murhesa et de Lwiro. Un cas de paludisme était défini par une goutte épaisse positive pour le plasmodium. L'altitude de la résidence d'origine de chacune des femmes était mesurée par un GPS. Résultats : A l'admission 9,5% (n = 453) de femmes présentaient une infection palustre. En régression logistique, la fréquence du paludisme était plus élevée chez les primigestes, chez les femmes avec niveau socio-économique bas et chez celles vivant à moins de 1683 m d'altitude ; les rapports de cote ajustés (IC 95%) étaient respectivement de [2,55 (1,05-6,19) ; P = 0,039] ; [4,78 (1,36-16,76) ; P = 0,033] et [2,34 (1,10-5,02) ; P = 0,029].Conclusion : Ces résultats montrent que le paludisme est resté présent chez les femmes enceintes trois ans après une distribution de moustiquaires à Miti-Murhesa. La première grossesse, le niveau socioéconomique bas et la résidence en basse altitude étaient des facteurs significativement associés au paludisme. Ces résultats appellent à intensifier les activités de prévention contre le paludisme dans la communauté de manière à protéger plus efficacement les femmes en âge de procréer

Un traducteur dans une consultation: ce qu'il faut savoir

La consultation medicale est une rencontre entre deux experts: le medecin et le malade. La confidentialite etant parmi les exigences reconnues a une bonne consultation medicale; il est ideal qu'il n'y ait pas de tierce personne lorsque le malade consulte son medecin. Cependant; il est frequent que le medecin fasse recours a une personne interposee pour bien saisir les preoccupations de son patient. La presence d'un traducteur modifie le cours de la consultation et on se demande si dans ces conditions; le malade arrive a s'exprimer et a etre correctement compris par son medecin. Ailleurs dans le monde; le contexte semble etre plus precis avec la formation des personnes capables de dire le discours du malade pour sa meilleure comprehension par son medecin. Dans nos conditions; il y a lieu qu'un medecin qui recourt a un traducteur fasse mieux et reste dans les limites acceptables d'une consultation medicale en se servant des quelques regles commentes dans cet article

Causes of Injuries Resulting in a Visit to the Emergency Department of a Provincial General Hospital; Nyanza; Western Kenya

Background: There is increasing importance of trauma not only as a major cause of surgical admissions; but also a significant cause of morbidity; mortality and disability. Objective: To document injury-related visits and hospitalization in a provincial hospital; western Kenya. Methods: On-site review of records of all patients who visited emergency department (ED) from January 2002 through December 2003; and admissions of year 2003. Results: A total of 15365 patients visited the ED; of which 41(6319/15395) were injury cases. The leading causes of injury were assault (42); road traffic crashes (RTC) (28); unspecified soft tissue injury (STI) (11). Cut-wounds; dogbites; falls; burns and poisoning were infrequently reported (each 10). The age group 15-44 years formed the largest proportion (75). A total of 3253 patients were admitted in 2003; of which 1010 (31) were due to injuries. RTC were leading cause of hospitalization (49) followed by assault (16). Men were more likely to be hospitalized due to assault (OR=2.22; CI = 1.45 - 3.41) and not burns or poisoning (p0.01). There were 64 (6.3) injury-related deaths; mainly resulting from RTC (41.9); burns (19.4) and assault (16.1). Conclusions: This study provides considerable information on major causes of injuries; useful for epidemiological surveillance and injury prevention campaigns

Gonarthrose en consultation rhumatologique a Lome (Togo)

Objectif et methodes : Une etude retrospective sur dossiers a ete menee afin de determiner la frequence et le profil semiologique de la gonarthrose au cours d'une consultation rhumatologique a Lome (Togo). Resultats : 993 des 12251 consultants de rhumatologie examines en 15 ans (8) souffraient d'une gonarthrose repondant aux criteres de l'ACR. La gonarthrose a affecte 844 femmes (85) et 149 hommes (15). L'age moyen au debut de la maladie etait de 51 ans. La duree moyenne d'evolution de celle-ci etait de 4 ans. L'atteinte etait unilaterale chez 470 patients (47) et bilaterale chez les 523 autres (53). La symptomatologie etait dominee par une douleur d'horaire mecanique (923 patients; 93) et une reduction du perimetre de marche (251 patients; 25). L'arthrose etait femorotibiale interne chez 493 patients; femorotibiale externe chez 223 patients; femoropatellaire chez 42 patients; et a la fois femorotibiale et femoropatellaire chez 235 patients. 764 des 993 (77) patients souffrant d'arthrose du genou etaient obeses (699 femmes : 82;8) et 729 (73;4) avaient des deformations en varus et/ou en valgus. Conclusion : Cette etude temoigne de la frequence elevee de l'arthrose femorotibiale en Afrique Noire. Le sexe feminin; l'obesite et les deformations en valgus et en varus constituent les principaux facteurs favorisants de l'arthrose femorotibiale en Afrique Noire

Consultations de nuit aux urgences pediatriques du CHU de Brazzaville; Congo

"Le centre hospitalier et universitaire (CHU) est le seul hopital de Brazzaville ayant une unite d'urgences pediatriques (UP). Nous avons evalue de facon prospective sa frequentation nocturne en comparant du 1"" janvier au 31 decembre 2006 les enfants (nouveau-nes exclus) admis la nuit (de 19 a 7 heures) (groupe 1) a ceux admis entre 8 et 14 heures (groupe 2). Au total; 5 796 passages ont ete enregistres aux UP; dont 2 648 (45;7) entre 19 et 7 heures et 2209 enfants (38;1) entre 8 h et 14 h.). Le delai d'admission etait comparable dans les 2 groupes. Le taux de deces a l'admission etait significativement superieur dans le groupe 1 a celui du groupe 2 (84;6vs 15;4; p0;01). Le motif de consultation dans le groupe 1 etait domine par la fievre; 81;4; les troubles digestifs; 44;2; la toux; 35;7; et les convulsions; 13;9. Les taux d'hospitalisation (56;7vs 52;8) etaient identiques dans les deux groupes. Les causes les plus frequentes en etaient les gastroenterites aigues; 24;7; les infections broncho-pulmonaires; 18;9; le paludisme; 17;3; les sepsis severes; 9;3et les infections ORL; 8;1. L'age inferieur a 2 ans; l'heure d'arrivee avant minuit et la malnutrition en constituaient les facteurs favorisants. Au cours des 24 premieres heures qui suivaient l'hospitalisation; 23des enfants du groupe 1 et 11;5de ceux du groupe 2 sont decedes (p10-4). Le deces etait plus frequent chez les enfants admis avant minuit. La sollicitation des UP la nuit au CHU de Brazzaville demeure importante avec des taux d'hospitalisation et de mortalite encore eleves. Les affections febriles en constituent les causes les plus frequentes. L'amelioration de leur pronostic doit passer par l'education des parents (reduction du delai de consultation) et le renforcement des capacites hospitalieres d'accueil et d'intervention (personnel medical; plateau technique)."

The Use of the Road to Health Card in Monitoring Child Health

Objectives: The Road to Health Chart (RTHC) provides a simple; cheap; practical and convenient method of monitoring child health. The RTHC could assist with vaccine compliance and early identification of growth faltering; to improve general health. The purpose of the study was to assess whether the RTHCs were adequately completed and interpreted at primary; secondary and tertiary care levels in South Africa.Methods: The study was carried out at a primary; secondary and tertiary care centre. A questionnaire was administered to 100 subjects from each; seeking demographic information; whether the RTHC was brought along; and if not why it was not brought.Results: Most children were brought by their mothers. The RTHC was not brought to 48 of the consultations; of those; about 72 thought that bringing the RTHC along was not necessary. Health workers seldom asked to see the RTHC at the primary and secondary care settings; but 50 of them did so at Ga-Rankuwa Hospital (p = 0;002). In only 8 cases overall were the children below the 3rd percentile of weight-for-age. Approximately 20 had incomplete immunisations.Conclusions: Many parents believe that the RTHC is only required for Well-baby-clinic visits; not for consultations. The RTHC is not often asked for at consultations; the fact that this is more often done at the tertiary care centre may be that much of the service is supplied by paediatricians-in-training. Health workers should ask to see the RTHC; in order for mothers to understand the importance of the information. The study showed that the RTHC is not used to its full potential

Le canal lombaire retreci en consultation rhumatologique a Lome (Togo)

Une etude sur dossiers a etemenee afin de determiner la frequence et le profil semiologique du canal lombaire retreci au cours d'une consultation rhumatologique a Lome (Togo). Sur les 13081 patients examines en 15 ans; 760 (5;8) souffraient d'un canal lombaire retreci. Ces 760 patients qui se repartissaient en 556 femmes (73;2) et 204 hommes (26;8) avaient en moyenne 52 ans au debut de la maladie (extremes : 25 et 65 ans). La duree moyenne d'evolution de celle-ci etait de 4;5 ans. Le maitre symptome etait une lomboradiculalgie (monoradiculaire : 248 patients; pluriradiculaire : 464 patients) presente chez 712 patients. La douleur cedait a la flexion du rachis chez 456 patients (60) et etait claudicante chez 643 patients (84;6) : perimetre de marche inferieur a 500 metres chez 491 patients et superieur ou egal a 500 metres chez 152 patients. Elle etait exageree par l'hyperextension du rachis chez 475 patients (62;5); associee a des paresthesies chez 532 patients (70); et a des troubles sphincteriens chez 155 patients (20;4). La radiographie du rachis lombaire effectuee chez 504 patients comportait des anomalies chez 475. Ces anomalies radiologiques etaient dominees par la discopathie degenerative. La saccoradiculographie realisee chez 56 patients a mis en evidence une image en chapelet dans 31 cas et une hernie discale dans 23 cas. Le canal lombaire retreci parait frequent enAfrique et surviendrait avec predilection chez la femme de la cinquantaine. Son profil semiologique semble analogue a celui decrit en Occident

Place de la pathologie respiratoire en consultation medicale a l'Hopital Militaire d'Abidjan

Du 01 janvier au 31 decembre 2004; nous avons releve l'importance de la pathologie respiratoire en consultation medicale a l'HMA.Cette etude avait pour motivation principale de repertorier toutes les pathologies respiratoires en consultation medicale.Sur 5545 patients vus au total en consultation medicale; seuls 1233 ont presente un interet pour notre etude.LE PROFIL EPIDEMIOLOGIQUELa moyenne d'age etait de 30 ansLa tranche d'age de 0 a 35 ans etait la plus atteinte avec 73;2pour centLa couche socioprofessionnelle defavorisee representait 5;1pour cent des casLa population civile representait 91;4pour centLes patients pour la plupart etaient venus d'eux-memes (69;9pour cent)Les consultants ivoiriens representaient 85;8pour cent.LE PROFIL CLINIQUELe motif de consultation dans 97;16pour cent des cas etait respiratoireLes signes respiratoires se repertorient comme suit :La toux; la douleur thoracique; la dyspnee; l'expectoration; hemoptysie et la dysphonie.Le mode de debut et le delai de consultation etaient dans la plupart des cas non precises avec des taux respectifs de 99;2pour cent et 83pour cent.LE PROFIL PARA CLINIQUELa radiographie pulmonaire etait l'examen le plus demande.LE PROFIL PATHOLOGIQUEOn distingue la PAB (4;4pour cent); la bronchite aigue (2;3pour cent); la tuberculose (2;2pour cent); l'asthme (1pour cent); tuberculose multifocale (2pour cent) et la BPCO (2pour cent).Les affections non respiratoires (7;9pour cent) dominees par les affections ORL (3;6pour cent).Les cas de diagnostic non precise representaient 89;7pour cent.LE SUIVI26;6pour cent sont suivis en ambulatoire4;9pour cent sont hospitalises apres la lere consultation0;6pour cent sont perdus de vue0;4pour cent sont adresses au CAT ou autre service specialise